Paroles de vignerons - Vinparleur - Winzer talk

« On n’est jamais perdant d’associer l’intelligence féminine à la production de vin... »

Kay Bruce, d’origine anglaise, arrivée il y bien des années en Vallée du Rhône, est formatrice en communication.

Ce jour international de la Femme, commençons par elle plutôt que par le vin. Kay Bruce, d’origine anglaise, arrivée il y bien des années en Vallée du Rhône, est formatrice en communication. Naturellement, son métier, qu’elle exerce en français et en anglais, l’a rapidement mis en contacte avec le monde du vin et avec l’UNIVERSITE DU VIN à Suze-la-Rousse. D’abord associée au programme de formation pour la communication, puis pour l’anglais, elle y enseigne aujourd’hui la communication en anglais.


Nathalie Vignier - vigneronne en Champagne

Le vin serait-il une affaire d’hommes ?

Pas du tout ! En tout cas plus maintenant. Si quelques « connaisseurs » du vin pouvaient encore refuser le conseil d’une sommelière il y quelques années de là, elle n’entend plus parler de ce genre d’anecdotes aujourd’hui.

« Je vois de plus en plus de femmes dans les formations et dans le monde du vin en général. On ne transmet plus systématiquement de père en fils, mais également de père en fille, et on en est fier ! », dit-elle, avant d’ajouter avec un sourire, « on n’est jamais perdant d’associer l’intelligence féminine à la production de vin... »

Plus sérieusement, pour Kay Bruce le vin n’est pas une affaire d’hommes ou de femmes, mais avant tout un métier de passion. C’est d’ailleurs surtout ça qui l’a attirée dans le monde du vin : la passion de ces acteurs.

« Dans la vigne, comme dans la cave, le vin est se fait en équipe. Et si la responsable est une femme, cela n’en fait pas pour autant un produit à part. C’est la passion, la diversité et l’intelligence de l’ensemble qui compte… »

Il faut mettre en valeur l’image du vin, de la région, du travail…

Aujourd’hui Kay Bruce identifie deux besoins principaux pour la communication du vin : la première concerne l’accueil au caveau, la deuxième le contact avec les clients à l’export. Vrai anglais ou pas, dans les deux cas la langue commune avec les non-francophones est souvent et rapidement l’anglais. Communicante dans l’âme, Kay Bruce préfère néanmoins travailler sur les clés de la communication plutôt que de soumettre des phrases toutes prêtes.

« A part les informations sur le terroir, le mode de culture, la vinification... il faut toujours arriver à placer le produit que l’on présente par rapport à la demande du client. Cela implique d’écouter et de comprendre, puis d’expliquer et de mettre en valeur l’image du vin, de la région, du travail. »

Actuellement, elle finit son livre pour apprendre à communiquer sur le vin en anglais, qui devrait sortir après Pâques : Word-tasting, an English language guide for talking about wine and the wine business (Déguster des mots, un guide pour parler du vin et du monde du vin en anglais).



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