Au cours de nos balades à travers des vignobles de la Vallée du Rhône, nous avons tenté d’identifier les ingrédients indispensables pour des vendanges réussites, avec de bons raisins, de bons vins et une bonne ambiance...
Au cours de nos balades à travers des vignobles de la Vallée du Rhône, nous avons tenté d’identifier les ingrédients indispensables pour des vendanges réussites, avec de bons raisins, de bons vins et une bonne ambiance...
Avec Nathalie Vignier dans les caves Champagne Paul Lebrun et dans les vignes de la Côte des Blancs entre Cramant, Avize et Épernay.
Tribidrag : C’est le nom historique récemment révélé d’un cépage qu’on connaît bien : le Zinfandel. Carole Meredith, vigneronne californienne, est également la généticienne, qui a déniche le dernier des secrets sur les origines du Zinfandel dans une seule vigne située sur la côte Croate, qu’on disait plantée en Crljenak Kastelanski.
Avec l’aide de quelques collègues croates, qui ont trouvé la vigne et une feuille vielle de 90 ans dans un herbier à Split, des analyses d’ADN ont pu montrer que le Tribidrag est le véritable ancêtre du Zinfandel.
L’historien Ambroz Tudor a retrouvé le Tribidrag dans des écritures vieilles de 700 ans, qui mentionnent l’exportation du vin vers Venise. Assez d’arguments, pour que Jancis Robinson mentionne le Tribidrag en tant que nom officiel du Zinfandel dans « Wine Grapes », son nouveau livre.
Meredith dit qu’elle aime avant tout le fait que le cépage était déjà important à l’époque et qu’on lui attribuait de la noblesse.
« Ce n’était pas un cépage pour des vins de masse. »
Ce qui nous ramène à l’actualité du Zinfandel. Après une longue traversée d’un désert stylistique – de frivole et rose à sur mûri et sucré – ce cépage emblématique de Californie a de nouveau pris du sérieux, et ses vins devraient être regardés avec autant d’intérêt que les grands Cabernets. […]
Une liste croissante de vins ambitieux donne des indices sur un grand retour du Zinfandel.
Résumé de l’article de Jon Bonné paru sur le site SFGate
Ça donne une idée sur le goût des vins en 2013...
Ambiance mi-automnale, mi-estivale cette semaine en vallée du Rhône, pour un début de vendanges en douceur.
Aujourd’hui, le fruit est dans toutes les bouches et dans tous les vins. Nous aussi le cherchons, nous aussi le travaillons. Non pas pour qu’il domine le vin. Car ce n’est jamais une question de quantité ou de puissance. Le fruit pour le fruit, nous n’y croyons pas. C’est la qualité du fruit qui compte, son expression la plus pure et durable possible. Pour y arriver, ou au moins s’en approcher au plus près possible, il faut travailler dans la continuité. Car la vigne est lente, une culture pérenne, et le vin l’est aussi.
Au vignoble, plusieurs changements nous ont permis d’avancer dans la direction recherchée ces dernières années : l’introduction du Mourvèdre ; l’aménagement et la plantation de vignes sur les terrasses au lieu-dit Derrière Vieille au-dessus du village sur le versant nord des Dentelles de Montmirail ; l’abandon de l’agriculture conventionnelle pour l’agriculture biologique ; l’amélioration de la vie et de la structure de nos sols avec du compost, ou tout récemment, avec du compost enrichi en charbon végétal…
Dans la cave aussi, nous avons continuellement ajusté notre façon de travailler : agrandissement de notre lieu de vinification ; fermentations avec levures naturelles ; diminution de l’utilisation de sulfites ; construction d’un bâtiment de stockage climatisé pour les bouteilles ; vieillissement des vins en cuve bois plutôt qu’en barriques...
À partir du millésime 2011, nous nous sommes équipés de plusieurs cuves inox thermo-régulables et d’un tapis roulant pour vinifier des vendanges entières. Ce sont essentiellement nos efforts au vignoble qui nous ont permis ce choix. En effet, la vinification en vendange entière, particulièrement adaptée à extraire tout le potentiel aromatique et gustatif des raisins, nécessite une vendange avec une maturité et un état sanitaire irréprochable.
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