Belle page sur nos films de « Parler vin avec les mains » dans Echo Magazine - Le mensuel des sourds. Merci !
Belle page sur nos films de « Parler vin avec les mains » dans Echo Magazine - Le mensuel des sourds. Merci !
J’avais arrêté ma lecture à la page 43 du numéro de janvier 2013 de Réussir Vigne, après un article plutôt intéressant sur la consommation mondiale intitulé « 10% de la population consomme 60% de la production ».
Je n’aurais pas du !
C’est la champagne qui m’a alerté. Un mail de Nathalie et Hubert de Champagne Vignier et Soreau.
« Il y a un magazine qui a donné ton site internet pour la langue des signes : tu veux que je te découpe l’article ? »
En plus claire et 48 heures et trois courriels plus tard : Dans Réussir Vigne, dans l’encadré en bas à droite sur la page 44, non loin d’une photo d’une Carla Bruni souriante on pouvait lire (et on peut toujours) :
« Il convient de saluer l’initiative de l’œnologue et communiquant, Sebastian Nickel, qui réalise avec Carlos Carreras, des petits films baptisés Parler vin avec les mains…. »
Bon oui, il y a une petite erreur par rapport à l’intitulé, mais ce n’est pas très grave. Le constat que notre projet est déjà devenu visible pour le monde des professionnels du vin fait plutôt plaisir !
Extrait de l’article par Christina Istre, ledauphine.com
Distingué pour son bâtiment de stockage et espace de vente alliant béton, bois, verre et métal, le domaine viticole mise sur le haut de gamme à l’export, sur le négoce comme activité complémentaire, et investit dans l’acquisition de vignobles à Châteauneuf-du-Pape.
Le domaine viticole Santa Duc, à Gigondas, vient d’être primé lors du concours Bétons agricoles du Syndicat national du béton prêt à l’emploi à Clermont-Ferrand, pour son bâtiment de stockage de bouteilles, espace de vente et dégustation. Le bâtiment contemporain et discret, recouvert de pare-soleil en bois, conçu par les architectes Febvay et Dany et réalisé pour la partie béton par l’entreprise Rodari à Nyons, remporte le prix de la valorisation du patrimoine.
“Nous avions besoin d’étendre notre capacité de stockage. Le caveau de dégustation était sommaire. Nous avons fait d’une pierre deux coups en décidant de construire ce bâtiment de 700 m2, qui abrite aussi nos bureaux, colle à notre image de marque”, explique Yves Gras, le patron.
Six mois après la mise en bouteille, revenons sur notre Prestige des Hautes Garrigues et sur ce millésime exceptionnel en Vallée du Rhône.
Le nez semble discret, mais entame rapidement une ascension en puissance et richesse aromatique. Beaucoup de fruits et d’herbes sauvages, cerise et griotte, myrtilles et fraises des bois, laurier, romarin, révèlent la jeunesse du vin, tout comme les notes de cacao, de tabac blond et de cannelle rappellent les foudres en bois de chêne dans lesquels cette cuvée a été élevé durant 18 mois. En bouche, minéralité et fraîcheur dominent le gras et la puissance, créant un vin élégant et féminin, qui présente néanmoins une structure tannique non-négligéable. Le poivre se lie aux fruits, la fumée aux herbes, la figue sèche et le citron confit donnent finesse et profondeur aux flaveurs très persistantes.
À déguster frais après carafage dès cet hiver, ou à savourer sur de longues années. Robert Parker décrit ce vin comme sensationnel ! « La robe sombre et pourpre est accompagnée par des savoureux arômes de crème de cassis, de cerise, de mûre et d’une multitude d’herbes grillées, de viande rôtie et de réglisse. Une intensité extraordinaire, une sensation »multidimensionnelle« en bouche et une finale qui dure plus de 40 secondes. Cette »beauté« se dégustera bien pendant les deux prochaines décennies. »
Lesley Chesterman de la Gazette de Montréal a mis 19 vins à base de Malbec face à un plat capiteux et épicé : un tajine.
« […] Puis vint le Château du Cèdre 2008 de Cahors, mon vieux favoris qui donnait un goût tellement sophistiqué à tout ce qu’il accompagne. Autant que j’aimais les autres, ce vin portait le tajine à un autre niveau. À chaque gorgée je me rappelais ce que j’aimais tant dans ce vin : sa couleur d’encre, ces aromes de mûre, d’épices et de fumé. Je savourais son velouté en bouche, suivi de senteurs de vanille et de cannelle. C’est comme si le Cèdre était fait pour ce plat. »
Millésime 2007 Château du Cèdre – Le Cèdre (92 points, meilleur classement)
« […] Au nez des notes de bois épicé intenses, vanille bourbon, fruits noirs, balsamique et un peu de tabac. Juteux, belle sucrosité, tanins fins, belle acidité en colonne vertébrale, mielleux et chocolaté pour la (longue) finale, harmonieux et déjà accessible, bon potentiel de garde. »
Millésime 2008 Château du Cèdre – GC (92 points, meilleur classement)
« […] Des arômes grillés au nez, nougat et petits fruits noirs, attirant. Étoffé, belle sucrosité et finesse, matière élégante et agréablement chocolaté, cerises fraîches, compagnon pour de nombreux mets avec bon potentiel de garde. »
Château du Cèdre – Le Cèdre (90 points)
« […] Discret au nez, fruits noirs confits, myrtille et fumé, épices, bouquet en finesse. Complexité moyenne, fruits noirs très murs, tanins bien intégrés mais encore légèrement rugueux. Griottes en fin de bouche, à besoin de temps, bon potentiel d’évolution. »
Le Cahors était presque un vin fantôme, au bord de l’extinction à l’aube des années 1960. Le Cahors a maintenant une qualité de production impressionnante, les investisseurs ont senti de bonnes affaires du fait que certains des plus grands terroirs de la région sont encore en friche.
Parmi les bouteilles de référence il y a celles de Pascal et Jean-Marc VERHAEGHE au Château du Cèdre et celles d’autres propriétés comme le Château Haut Monplaisir et le Château des Croisille pour lesquels Pascal VERHAEGHE est consultant.
Le meilleur est certainement le Château du Cèdre (j’avais acheté des demi-bouteilles du Château du Cèdre 2000 en 2003 pour 5.35 £ chaque et elles sont toujours aussi bonnes) mais son vin le plus pur et le plus noble est le « Le Cèdre » : un pur Malbec.
C’est l’étalon d’or de l’appellation année après année.
Château du Cèdre, Le Cèdre 2007 (**** 17.5/20)
Senteur de prune noire, de feuille de laurier, d’écorce d’arbres et de sous-bois. Au palais c’est profond, épicé, chaleureux et accessible malgré sa grande profondeur et puissance. Les fruits noirs entourent le c½ur du vin avec beaucoup de parfums de tabacs et d’épices pour ajouter un plaisir supplémentaire.
Par Andrew Jefford
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